L'adoubement du chevalier

'importe quel chevalier avait le droit de sacrer chevalier autant d'hommes qu'il le désirait.Dans le Moyen Àge, on adoubait le chevalier sois dans une cérémonie solennelle ou sur les champsde bataille. Le futur chevalier en question était parrainé par un riche comte ou même par le roi.C'est pendant l'adoubement que l'on remettait au nouveau chevalier l'armure ainsi que les armes dont il se servirait sur les champs de bataille. Une fois armé, il sautait sur son cheval sans l'aide de ses étriers et démontrait ses talents de maniement d'armes sur des mannequins. Il passait alors dans le monde des adultes. Par la suite, l'Église a fait de ce sacrement une cérémonie religieuse. Une veillée de prière précédait la cérémonie de l'adoubement et on baignait l'adoubé. Pendant la cérémonie, le prêtre bénissait les armes du chevalier et par la suite le chevalier lui-même. On ceignait le chevalier de l'épée et celui-ci dégainait trois fois son épée du fourreau.Le chevalier prêtait serment d'utiliser ses armes pour le service de Dieu et la protection des faibles.Par la suite, l'adoubeur donnait un baiser de la paix suivi la colée à l'adoubé : il frappait de la paume droite le cou du futur chevalier. On donnais ce geste pour éveiller la foi du Christen lui. Les nobles ajustaient alors ses éperons bénis et sa bannière sur laquelle était inscrite des bénédictions. Ensuite, il montait à cheval et prouvait son habilité de cavalier en renversant à coups de lance des mannequins. Pendant deux ans, il se devait de courir les tournois afin de répandre le nom de la maison dont il portait les couleurs.

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